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« Brasiers et Cerisiers »

Le monde des luttes est un monde de tempêtes. Tempêtes de violences auxquelles on fait face, tempêtes de révoltes que l’on provoque en réaction,  et malheureusement parfois tempêtes que l’on alimente entre nous. Quoiqu’il sen soit,  lorsque le ciel gronde, il fait parfois bon de trouver un abri, de construire un feu, à la lumière de la lampe-tempête, et entretenir le brasier.

Le feu réchauffe, éclaire, doit être entretenu, se partage, rassemble ponctuellement, comme situé à un carrefour, une croisée des chemins.

Ce  blog se veut être une intersection, ce lieu où l’on passe, ce foyer où l’on se chauffe les mains, où l’on échange, souffle sur les braises, quitte à en prélever quelques unes pour ailleurs. Un point d’étape. Un bivouac militant. Un feu de veillée d’une improbable guérilla. Un braséro de piquet de grève. Parfois un feu de joie célébrant quelque victoire ponctuelle.

Le brasier n’a pas la prétention d’éclairer le monde mais de signaler un point de chute, ce refuge d’où l’on peut observer l’orage passer tout en préparant les rébellions à venir.

Même dans les moments les plus critiques, il continue de brûler avec sérénité.

En attendant le Ohanami, le temps des cerisiers en fleurs, annonçant lui-même le temps des cerises. Plutôt qu’un grand soir ou un lendemain qui chante, un printemps qui revient de temps en temps.

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